L’utilisation des drones est de plus en plus évidente dans de nombreux secteurs professionnels. Récemment, des drones ont ainsi été utilisés pour récolter les feuilles de thé. Surprenant, n’est-ce pas ? Explication sur une technologie qui rend bien des services.
À quoi sert un drone ?
De plus en plus d’entreprises font appel aux drones. Elles veulent, pour la plupart un apport d’informations générées par le traitement des données aériennes. Ces informations sont utilisées pour optimiser la gestion de leur production, pour améliorer la sécurité des bâtiments et des personnes, ou encore pour étudier l’évolution de l’impact de leur activité sur l’environnement.
Aujourd’hui, les drones sont utilisés pour de nombreuses applications. Ils sont employés en cartographie, en agriculture, en archéologie, en surveillance aérienne ou en tant qu’objet de loisir.
Mais la loi est assez stricte dans l’utilisation de cet objet volant et de nombreuses restrictions existent.
Dans le cas du drone de loisir, il est interdit de faire voler un drone au-dessus de certains bâtiments ou secteurs privés sans l’accord des personnes concernées.
Dans le domaine professionnel, certains drones nécessitent d’avoir un télé-pilote formé et assermenté. Des décrets ont été mis en place pour encadrer ces pratiques aériennes.
Dans les prochaines années, les drones auront d’autres applications. Ils pourraient servir au transport de personnes ou d’objets volumineux, ou de matériel d’urgence et de secours, dans le secteur artistique et les différents médias, dans la détection de dangers dans l’environnement ou encore permettre le comptage de la faune et de la flore, etc.
Les drones, un allié de poids dans le secteur agricole
L’utilisation des drones en agriculture est en pleine expansion. Certains agriculteurs utilisent les drones pour cartographier leurs champs afin de collecter des informations. Ces informations leur permettent par exemple de savoir à quel endroit précisément, disperser de l’engrais pour redonner le coup de fouet nécessaire. Ou bien d’avoir une idée générale des dégâts causés par la faune.
Elles peuvent aussi servir à détecter certaines maladies afin de les traiter au cas par cas. Au final, cela donne lieu à une réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires.
La fabrication des drones ne cesse d’évoluer. Cette année, des drones ont été spécialement conçus pour le secteur agricole. La nouveauté ? Un capteur multispectral dont l’objectif est de suivre l’état de santé des parcelles, de contrôler leur irrigation, d’optimiser la diffusion des pesticides et des engrais ainsi que d’estimer leur rendement avec une précision plus grande qu’un capteur classique.
En survolant une parcelle, un drone collecte et enregistre une multitude d’images géo-références à une précision centimétrique. Contrairement à un satellite, le drone vole à une faible altitude qui lui permet d’être plus précis, et il n’est pas gêné par les nuages.
Certains drones sont aussi utilisés pour la pulvérisation des cultures, comme au Japon, au dessus des rizières. À l’avenir, les drones pourraient servir à lutter contre certains nuisibles comme les moustiques ou les chenilles processionnaires ou encore la pyrale. Ils pourraient pulvériser des biocides lors d’épandages aériens.
Les drones dans la récolte du thé
En Chine, des drones ont été employés pour la première fois en mars 2018, pour récolter les feuilles de thé Long Jing également surnommé « thé du puits du dragon ». Datant de plus de 1 200 ans, ce thé Long Jing tire son nom du village du même nom : Long Jing. Ce village est situé à Hangzhou, la capitale de la province de Zhejiang.
Cet essai, élaboré par le laboratoire de logistique Cainiao ET, filiale d’Alibaba, utilise des objets volants sans pilote pour transporter les feuilles de thé. Celles-ci sont donc véhiculées (dronées dira t’on bientôt) de la montagne Shi Feng, située près du lac de l’Ouest de Hangzhou jusqu’à leur centre de séchage, le tout en moins de deux minutes.
Une fois arrivées à destination, ces feuilles sont séchées au soleil. Le gain de temps est considérable, lorsque l’on sait que les cueilleurs mettent une heure à faire descendre la récolte sur le lieu de séchage ! Grâce aux drones la cueillette est alors facilitée et plus rapide, ce qui se traduit par un gain qualitatif, gustatif et économique.