Vidéo – Sur les traces du Long Jing et du thé des montagnes

par | 28 Août 2012 | Fabrication du thé

Amateurs et passionnés de thé, ce reportage de France 2 est fait pour vous ! On y accompagne une spécialiste lyonnaise du thé sur les traces de grands crûs chinois de renom dans un défilé d’images magnifique et de secrets de fabrication du précieux breuvage.

Le reportage commence donc en Chine à Hangzhou. Il nous conduit sur les traces du thé Long Jing (Puit du dragon en français) cultivé dans la région du Zhejiang. On y découvre de belles images de jardins de thé magnifiques à flanc de montagne noyés dans la brume.

Le Long Jing est connu depuis plus de 1700 ans, son nom lui a été donné sous la dynastie Song. A cette époque, il était l’apanage des empereurs et des hauts dignitaires. Les meilleurs Long Jing proviennent de plantations situées non loin du lac XiHu à l’Ouest de Hangzhou. C’est d’ailleurs le berceau des premiers Long Jing cultivés par des moines à proximité des temples. Aujourd’hui et en raison de son succès, c’est toute la province qui en produit. Le Long Jing est souvent considéré comme le « roi » des thés chinois, de par sa réputation et sa qualité… Un thé hélas parfois copiée en raison de son succès. Il n’empêche, le producteur du reportage n’hésite pas à réclamer un prix en hausse de 25% sur un an, succès oblige ! Et même à ce prix, toutes la production sera vendue… pas de négociation possible 🙂

En plus de ses qualités gustatives reconnues (arômes de châtaignes, fonds d’artichauts, épinards), le thé Long Jing est l’un des thés verts les plus riches en antioxydants (polyphénols dit catéchines) et possède de nombreuses vertus médicinales.

Le reportage revient en détail sur le mode de cueillette du thé Long Jing, à savoir un bourgeon et 2 feuilles. Une cueilleuse obtient 1,5 Kg de feuilles en une matinée de dur labeur. Les feuilles sont ensuites séchées à même le sol, viennent ensuite les étapes délicates du flétrissage puis du roulage manuel dans un wok à 100°. Objectif : faire disparaitre 70% d’humidité du thé et donner à la feuille sa force définitive si caractéristique.

Pour réaliser 1 Kg de Long Jing, le planteur explique avoir besoin d’entre 70.000 et 80.000 bourgeons. Ce kilo de Long Jing sera ensuite revendu à 1500 euros en France.

Le reportage nous amène ensuite à visiter une des 100.000 maisons de thé aujourd’hui ouvertes en Chine. Un chiffre en augmentation constante, multiplié par 5 en 10 ans.
ET pourtant, surtout pour la Chine, le tarif est pas donné, comptez 25 euros/pers.

Nouvelle étape du reportage : une école spécialisée dans l’enseignement de l’art du service du thé. Un véritable spectacle extrêmement codifié. AU terme des 2 ans de formations, les jeunes femmes deviendront les meilleures ambassadrices du thé.
Nouveau changement de décors.

Nous partons ensuite dans les montagnes au nord du Fujian à la découverte des fameux Wu-Long nés dans les montagnes de Wu Yi voilà plusieurs centaines d’années.

Les montagnes de Wu Yi sont au coeur d’un parc naturel de 1000 Km2, inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. C’est la zone de protection de la nature possédant la biodiversité la plus variée de toute la Chine du sud-ouest. La région esr de plus réputée pour sa production de nombreuses variétés de thé, notamment les thés Da Hong Pao et Lapsang souchong, plus connus sous le nom de thé de Wuyi.
Ces thés des rochers comme on les appellent sont des thés torréfiés. Le reportage revient d’ailleurs sur leur mode de préparation : étalage des feuilles à même le sol pour le séchage puis entre 8h à 10h en atelier avec une cuisson douce et uniforme, brassée régulièrement.

Les thés du Wu Yi se réfèrent souvent au nom du lieu où ils sont cultivés (TianYouYan, JiuLongKe, Tianxin, HuiYuanYan, TaoHuaYan…). La variété la plus connue est probablementle Da Hong Pao (grand manteau rouge) dont les quelques plants originels se trouvent sur la colline de Tian Xin et produisent chaque année un kilogramme de thé en une récolte unique. Une partie de la récolte est vendue aux enchères en lots de vingt grammes chacun, les sommes atteintes sont faramineuses avec un maximum de 30.000 $/Kg atteint en 2005.

J’ai trouvé ce reportage de 20 minutes vraiment très riche en informations. Un véritable appel au tourisme en Chine de surcroit avec des paysages somptueux et des personnages intéressants.

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