Thé noir
Voilà une journée qui finit bien. Une amie m’a offert du thé de Birmanie. Pas plus d’indication sur sa provenance. C’est la première fois que j’en déguste. Petite excitation, bonheur.
En terme de terroir, la Birmanie ne semble pas avoir à pâlir face à la Chine dont elle longe la région du Yunnan, réputée pour ses thés de qualités.
La vérité réside dans la dégustation, alors allons-y !
2 minutes d’infusion me semblent indiquées. On est en présence d’un thé noir à l’oxydation très prononcée. La découpe des feuilles est sommaire mais manuelle. Ce sont surtout des deuxièmes et troisièmes feuilles, les bourgeons doivent être vendus sous une autre forme (et plus cher).
Le nez n’est pas très expressif. Infusons !
Bonne surprise, un goût prononcé de tabac est bien présent; Très présent même, j’ai l’impression d’avoir fait infuser un cigare 🙂 j’exagère un peu mais j’aime bien, c’est très différent de ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. Il est aussi très très riche en caféine (bon j’ai déjà bu 2 thés aujourd’hui et 3 cafés alors peut-être est-ce trompeur).
Finalement, c’est un thé assez simple, un goût primaire de tabac mais si puissant qu’il en devient une curiosité pas déplaisante finalement. Un peu comme un vin rouge dont on se demanderais si il n’a pas été fait avec des framboises :-). Il est assez court en bouche et ne présente pas de notes secondaires. En résumé, si je devais le vendre, je dirais que c’est un bon premier prix à la typicité rustique et puissante et au goût surprenant mais sans grande subtilité. Un bon moment tout de même !
