Le thé vert tire ses origines ancestrales de Chine. On en retrouve la trace pour un usage thérapeutique il y a plus de 4000 ans. Il n’est apparu au Japon qu’au 8ème siècle, importé par des moines qui appréciaient ses vertus dynamisantes lors des longues séances de méditation. Si il reste aujourd’hui l’apanage de la Chine et du Japon, d’autres pays produisent – de façon plus discrète – des thés verts d’une remarquable qualité, notamment l’Inde avec certains Darjeeling vert, la Corée du Sud, l’Indonésie, le Vietnam…
Mode de fabrication du thé vert
1- La torréfaction ou « shaqing » en chinois
Pour qu’elles gardent leur couleur verte caractéristique, les feuilles de thé vert sont immédiatement chauffées après leur récolte. Objectif : bloquer l’enzyme responsable de l’oxydation. Les feuilles sont soumises à une température de 100°c pendant un minimum de 30 secondes, pouvant aller jusqu’à 5 min selon les procédés employés.
2- Le roulage
Il peut être réalisé – lorsque les feuilles sont encore relativement souple et humides – mécaniquement dans une machine en forme de grande presse ronde ou manuellement. Il existe une multitudes de formes finales (allongées, perles, langue de moineau etc…) qui confère chacun un goût particulier au thé obtenu.
3- Le séchage
Une fois roulées ou pliées, les feuilles doivent être déshydratées en vue de leur conservation. En Chine, l’opération se déroule sur des séchoirs ou circulent un air chaud durant 2 à 3 minutes. Le produit final ne contient plus que 5% d’eau. Le thé ainsi obtenu est enfin prêt à être emballé puis dégusté par vos papilles délicates.
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