L’empathie peut-elle changer le monde ? A-t-on besoin de donner des cours d’empathie à l’école ? Et cela peut-il s’apprendre ? Comment savoir si je suis empathique ou pas ? Est-ce un avantage ou un inconvénient ?
Pour pouvoir répondre à ces questions, il faut déjà commencer par définir ce qu’est l’empathie.
Plutôt que de disserter longuement sur ce sujet, nous vous proposons ces 6 infographies pour comprendre rapidement ce qu’est l’empathie, pourquoi elle est bénéfique et comment on peut la développer.
L’empathie est la capacité à se mettre à la place de l’autre. L’empathe comprend la situation de son interlocuteur et il la ressent aussi, comme une sentiment partagé, une émotion voire même une douleur.
L’empathie se caractérise par une bienveillance active. C’est une présence simplement posée, sans forcément impliquer une action pour aider l’autre qui n’en a peut-être tout simplement pas envie à ce moment précis.
Accueillir la souffrance de l’autre sans s’y noyer est un équilibre délicat. L’idée est de comprendre et de partager les sentiments de l’autre, sans pour autant se laisser submerger par ces émotions. On peut écouter, offrir un soutien moral et donner des conseils, tout en gardant une certaine distance émotionnelle. Cela permet d’aider l’autre de manière constructive.
L’empathie est résolument un super-pouvoir dans les relations humaines. Elle nous permet de nous connecter aux autres à un niveau profond, de résoudre des conflits et de construire des ponts. Ce pouvoir peut transformer des situations tendues et des conflits en opportunités pour un dialogue constructif. Elle a le pouvoir de désamorcer la colère, d’apaiser la douleur et de créer un espace pour la compréhension mutuelle.
Hélas, l’empathie peut aussi être dévoyée et utilisée à mauvais escient, par exemple pour obtenir quelque chose de l’autre par exemple dans le cadre d’une relation commerciale.
Donner des cours d’empathie ? C’est une excellente idée car cela s’apprend. Voilà 7 stratégies pour développer cette capacité. Cet entrainement demande des efforts et une méthode.
On distingue schématiquement 4 profils d’empathies selon 2 paramètres : le degré d’empathie affective et cognitive.
L’empathie affective, c’est ressentir ce que l’autre personne ressent. Quand quelqu’un est triste, vous vous sentez triste aussi. Cette forme d’empathie est souvent instinctive et se produit sans que nous ayons à y penser. Elle crée un lien émotionnel fort, mais peut aussi être épuisante si l’on ne met pas en place des limites émotionnelles.
L’empathie cognitive est le processus de compréhension des pensées et des sentiments de l’autre sans nécessairement les ressentir. Cela nécessite une certaine analyse et réflexion. Vous vous mettez dans les chaussures de l’autre, essayez de voir le monde à travers ses yeux, mais sans pour autant impliquer des émotions.
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