Le guide de la cérémonie du thé japonaise

par | 24 Oct 2023 | Thés du Japon

déroulement de la cérémonie du thé

La cérémonie du thé japonaise, également appelée la Voie du Thé, se concentre sur la préparation et le service du matcha en présence d’invités. Cette cérémonie hautement stylisée et codifiée est connue dans le monde entier comme étant une expérience très respectueuse et paisible.

En japonais, la cérémonie du thé est connue sous le nom de Cha-no-yu (également appelé Chado ou Sado), ce qui se traduit approximativement par « eau chaude pour le thé ». Sous cette apparente simplicité, se cache un ensemble de concepts et une philosophie profonde qui imprègnent l’ensemble de la culture japonaise.

Les quatre principes fondamentaux du Cha-no-yu

Les principes directeurs du Cha-no-yu, tels qu’exprimés par Sen No Rikyu, sont :

  1. Wa – Harmonie totale entre les invités, les hôtes et les environs. Cela commence dès l’instant où vous entrez dans le jardin de thé.
  2. Sei – Se purifier et avoir le cœur et l’esprit purs. La maison de thé est censée être un espace rafraîchissant et revitalisant.
  3. Kei – Un profond respect pour tous, quel que soit le rang ou le statut. Le respect est montré par les mouvements d’agenouillement et de salutation présents tout au long de la cérémonie.
  4. Jaku- La paix intérieure que l’on ne peut découvrir qu’en obtenant les trois premiers principes de Wa, Kei et Sei.

En plus de ces principes, l’essence de Cha-no-yu est résumée dans ichi-go ichi-e, ce qui signifie littéralement « une fois, une rencontre ». Les participants doivent être conscients que chaque rassemblement de thé est une occasion unique, donc que la sincérité des sentiments est fondamentale.

Une cérémonie ancestrale où chaque détail compte

Au fil des siècles, les Japonais ont perfectionné l’art de la dégustation et de la préparation du thé. La cérémonie rituelle est un processus lent où le thé est central et est servi avec une série de mouvements précis.

Le plaisir réside aussi bien dans la dégustation du thé en lui-même que dans l’appréciation de l’ensemble de l’expérience de dégustation.

La cérémonie du thé a été élaborée au XVIe siècle, avec des maîtres de thé professionnels tels que Sen No Rikyu, qui ont développé les détails complexes qui composent les rituels de la cérémonie.

Chaque élément est important, du type de thé aux céramiques, en passant par les fleurs, l’architecture et même le jardin autour de la maison de thé qui fait office de prolégomènes.

Traditionnellement, ce sont les moines et les membres de la haute société qui dirigeaient la cérémonie du thé en tant que maîtres de thé, mais avec le temps, les femmes sont devenues de plus en plus impliquées dans la cérémonie. Aujourd’hui, elles sont bien plus nombreuses que les hommes dans la pratique du Cha-no-yu.

Le déroulement de la cérémonie

cérémonie du thé japonaise

Une cérémonie de thé typique dure environ quatre heures.

Chaque étape est élaborée pour focaliser vos sens sur le moment présent, éliminant toutes les distractions.

Bien que chaque cérémonie ait sa propre saveur, influencée par des variables comme les participants, le moment de la journée, la saison et le lieu, il y a toujours un ensemble d’étapes traditionnelles pour préparer le thé et des instruments rituels spécifiques qui sont utilisés.

  1. L’hôte accueille l’invité par une révérence à l’entrée.
  2. L’invité se lave les mains dans un lavabo en pierre et retire ses chaussures avant d’entrer dans la maison de thé. Le sol est recouvert de nattes de tatami et la pièce est encadrée par des paravents Shoji. Ces écrans de papier font office de fenêtres, bloquant les distractions extérieures tout en laissant filtrer la lumière.
  3. L’entrée est généralement basse, ce qui oblige les personnes à se courber, manifestant ainsi leur humilité et leur respect. Une fois à l’intérieur de la salle de thé, les invités sont invités à s’agenouiller sur des coussins spécialement préparés, tandis que le maître de cérémonie prépare le thé juste devant eux.
  4. L’urne à thé, la cuillère à thé et le bol sont essuyés dans un geste symbolique de purification des ustensiles.
  5. À l’aide d’une cuillère spéciale, l’hôte transfère le matcha dans le bol, puis ajoute de l’eau chaude d’une bouilloire à l’aide d’une louche en bambou. Le mélange est ensuite fouetté avec un fouet en bambou.
  6. Le thé matcha préparé est ensuite présenté à l’invité et placé devant lui. Une inclinaison légère de la tête est effectuée par l’invité pour exprimer sa gratitude envers l’hôte.
  7. Pour boire, le bol est tenu dans la main gauche et amené aux lèvres à l’aide de la main droite. Si plusieurs invités sont présents, le premier essuie l’endroit du bol d’où il vient de boire avant de le passer au suivant, qui boira au même endroit. Ce rituel vise à symboliser l’unité entre les participants.
  8. Dans le cadre d’une cérémonie complète, un repas léger est généralement servi. Pour les cérémonies plus courtes, une sucrerie est généralement offerte en préambule.

La fin d’une cérémonie du thé japonaise est tout aussi ritualisée que son commencement. Après que le thé a été servi et savouré, le maître du thé nettoie soigneusement tous les ustensiles utilisés en présence des invités. Ce nettoyage est réalisé avec une grande attention aux détails, et chaque mouvement est calculé pour être gracieux et significatif.

Les invités peuvent être invités à examiner les ustensiles, comme un signe de respect pour le maître du thé et une appréciation de l’artisanat. Il peut y avoir un échange de remerciements, où le maître du thé et les invités expriment leur gratitude mutuelle pour l’expérience partagée.

Parfois, un poème ou une maxime philosophique est récité, encapsulant l’essence de l’expérience et offrant une dernière réflexion avant de quitter la salle. Enfin, le maître du thé escorte les invités jusqu’à la sortie, et tout le monde quitte l’espace en état de calme et de sérénité, idéalement enrichis par la cérémonie.

Les accessoires de la cérémonie du thé

accessoires pour préparer le matcha

Durant la cérémonie du thé, différents ustensiles sont nécessaires, regroupés sous le terme de « dogu ». Les trois plus importants sont le chasen, le chashaku et le chawan.

Le chasen, un fouet en bambou, est indispensable à la préparation du matcha. Fait d’une seule pièce de bambou, ce fouet a un nombre variable de brins. Il est le seul ustensile accepté pour cette tâche dans le cadre de la cérémonie du thé.

Le chashaku, une cuillère à thé également en bambou, sert à transférer le matcha du récipient vers le bol de manière élégante.

Le chawan, ou bol à thé, est choisi avec soin par le maître de thé. Certains bols peuvent être anciens et richement décorés, tandis que d’autres sont plus simples et moins coûteux. Les saisons affectent également le choix des bols : en été, on utilise des bols moins profonds pour permettre au thé de refroidir plus rapidement, et en hiver, des bols plus profonds pour maintenir la chaleur du thé.

D’autres ustensiles sont aussi souvent utilisés :

  • Chabako : une boîte de rangement robuste qui contient l’ensemble des ustensiles. Idéal pour un maître de thé en déplacement.
  • Chaki : un pot pour contenir le matcha pendant la cérémonie.
  • Dora : un gong en cuivre frappé par l’hôte pour signaler qu’il est prêt à accueillir les invités.
  • Hachi : un bol spécial pour présenter les sucreries qui accompagnent le matcha.
  • Kuromoji : des baguettes en bois pour déguster les friandises sucrées, les doigts n’étant pas utilisés.
  • Neriko : un encens spécialement mélangé, brûlé pendant la cérémonie.

Le Chagama est le nom japonais des théières traditionnelles utilisées dans la cérémonie du thé. Ces théières en fer étaient autrefois un ustensile polyvalent. Elles servaient non seulement à la préparation du thé, mais aussi au chauffage et à l’humidification des maisons, car l’hiver au Japon est généralement assez sec.

Pour la cérémonie du thé, l’eau est portée à ébullition dans le chagama jusqu’à ce qu’elle atteigne la température idéale. Le thé n’est pas infusé à l’intérieur de la théière, mais plutôt, l’eau chaude du chagama est versée dans un chawan (tasse sans anse), où le thé vert est mélangé. Lorsque vous chauffez l’eau dans un chagama, elle absorbe les particules de fer de la théière, conférant ainsi au thé une saveur particulière et ajoutant un supplément de fer à l’alimentation dont les japonais pouvaient manquer autrefois.

Le thé servi est du matcha, un thé vert en poudre d’un vert émeraude. Il n’est pas infusé dans l’eau chaude mais mélangé avec le fouet pour obtenir une boisson onctueuse au goût très caractéristique.

Des cérémonies différentes au fil des saisons

Chaque cérémonie du thé au Japon est une expérience unique, avec ses propres rituels et sa propre atmosphère, souvent influencés par la saison.

En novembre, la cérémonie Kuchikiri-no-chaji célèbre l’ouverture d’un nouveau pot de thé. C’est l’occasion de déguster pour la première fois les feuilles de thé récoltées au printemps, marquant ainsi l’entrée dans la saison hivernale.

Durant l’hiver, deux cérémonies spéciales prennent place : la Akatsuki-no-chaji et la Yuuzari-no-chaji. Ces cérémonies sont effectuées à l’aube et au crépuscule, respectivement, et sont éclairées uniquement par des bougies. Les participants peuvent profiter de leur thé tout en observant le lever ou le coucher du soleil.

La première cérémonie de l’année, appelée Hatsugama, a lieu en janvier. C’est un événement très distingué où les ustensiles de la plus haute qualité et les gourmandises les plus raffinées sont présentés.

Enfin, en octobre, la cérémonie Nagori-no-Chaji marque la fin de l’approvisionnement en thé pour l’année. Cette cérémonie est un moment plus solennel où les visages des invités traduisent leur tristesse face au pot de thé vide.

Une métaphore de la vie

Tout comme le yoga, la cérémonie du thé japonaise, ou Chadō, est une pratique de toute une vie. Ce que vous faites pendant la cérémonie, vous l’emportez dans le monde réel. Patience, paix, présence… tout cela est développé.

La cérémonie du thé n’est pas enseignée dans un livre. Elle s’apprend par la pratique. L’objectif est de vivre cet état de paix en nous-mêmes et de purifier notre énergie.

Chaque mouvement de préparation du thé ressemble à une danse fluide, créant le silence en soi et autour de soi. C’est dans ce silence que l’on découvre tout, où se trouve la vérité. Nous devenons les observateurs de l’instant présent.

Les cérémonies du thé au Japon sont généralement organisées dans des salles de thé épurées. Ces espaces sont caractérisés par des tatamis au sol, des fleurs saisonnières et des rouleaux de calligraphie accrochés au mur. Ces salles se trouvent le plus souvent dans des maisons de thé, elles-mêmes situées au cœur de jardins de thé. Ces jardins sont conçus pour être simples et sans fioritures, afin de ne pas détourner l’attention des invités de l’aspect méditatif de la cérémonie.

Le trajet vers la maison de thé est généralement jalonné de chemins de pierre. Avant d’entrer, les invités sont invités à se laver les mains à une lanterne en pierre placée à l’extérieur. Ce geste, bien que pratique, a également une connotation symbolique : il représente l’acte de se purifier des impuretés du monde extérieur avant d’entrer dans un espace considéré comme spirituel.

Influence de la cérémonie du thé sur les moeurs japonais

Le Chadō n’est pas une simple cérémonie, mais un ensemble de principes qui s’infiltrent dans divers aspects de la vie japonaise. Il façonne des idées complexes comme le respect, la communauté et l’éthique personnelle en des gestes simples et des rituels quotidiens. Chaque tasse de thé devient une méditation sur le mieux-vivre, et par extension, sur le mieux-être.

Influence sur les relations interpersonnelles

Le principe de Wa, ou harmonie, est particulièrement influent dans les interactions sociales au Japon. En mettant l’accent sur l’harmonie, le Chadō enseigne l’importance de la cohésion sociale, de l’écoute active et du respect mutuel. Les japonais sont réputés mondialement pour le grand respect qu’ils manifestent les uns envers les autres.

Kei, ou le respect, se manifeste dans les divers rituels de salutations et de remerciements qui sont omniprésents dans la culture japonaise. L’idée est que si un individu peut apprendre à traiter une simple feuille de thé avec le plus grand soin et respect, alors il peut également apprendre à traiter ses proches avec la même considération.

Le principe de Sei, ou pureté, est reflété dans le penchant japonais pour l’ordre, la propreté et la simplicité. Cela se voit dans l’architecture, la mode, et même dans la cuisine. Les comportements sociaux, tels que le retrait des chaussures avant d’entrer dans une maison et la manière méticuleuse de préparer et de manger des aliments, peuvent être directement liés à ce principe. Le minimalisme en est aussi une émanation.

Communication non-verbale et empathie

Dans la cérémonie du thé, le silence n’est pas un vide mais une présence active. Les participants ne parlent que quand cela est nécessaire, créant ainsi un espace où le non-dit prend une place prépondérante.

Ce silence permet de concentrer l’attention sur les subtilités des gestes, des regards et même de la manière de tenir la tasse de thé. En d’autres termes, le silence devient un langage en soi, transmettant respect, attention et une forme de communion qui ne nécessite pas de mots.

Dans cette atmosphère de silence, les participants apprennent à s’accorder sur une forme d’empathie non-verbale. Le simple acte de passer une tasse de thé devient une occasion de montrer de l’attention et du respect pour l’autre.

Cette empathie silencieuse et cette communication non-verbale ont des répercussions bien au-delà de la salle où se déroule la cérémonie.

Les Japonais attachent souvent de l’importance à ce qui est implicite plutôt qu’explicite, à ce qui est ressenti plutôt que dit. Le respect du rang social, la réticence à exprimer des opinions tranchées en public et l’importance de l’harmonie dans les interactions sont autant d’éléments façonnés, en partie tout du moins, par les principes fondamentaux de la cérémonie du thé.

Le concept de « Ichi-go, Ichi-e » : l’importance de l’instant présent

Le concept de « Ichi-go, ichi-e » est un principe fondamental enraciné dans la philosophie de la cérémonie du thé japonaise. Traduit littéralement, il signifie « une occasion, une rencontre », et il incite à traiter chaque interaction comme une expérience unique et irremplaçable.

Cette philosophie souligne la valeur et la beauté de l’instant présent, un état d’esprit qui imprègne de nombreux aspects de la culture et de la société japonaises. C’est assez proche du Carpe Diem.

Dans le cadre de la cérémonie du thé, « Ichi-go, ichi-e » rappelle aux participants que chaque rencontre est unique, même si le même groupe de personnes se rassemble à nouveau pour une autre cérémonie. Le thé sera différent, la lumière qui filtre à travers les fenêtres aura changé, ou l’ambiance aura évolué sous l’effet de différents facteurs que l’on ne maitrise pas. Ce principe pousse les participants à engager toute leur attention et à vivre le moment à fond, car il ne se reproduira pas.

Ce respect de l’instant présent trouve écho dans des philosophies plus larges comme le zen. Il nous enseigne l’impermanence des choses et l’importance de se focaliser sur le « maintenant ». Ce n’est pas simplement une manière de savourer du thé, mais une leçon sur la façon d’apprécier la vie elle-même.

Le concept de « Ichi-go, ichi-e » a également des implications significatives pour les interactions sociales au Japon. Puisque chaque rencontre est perçue comme unique, les Japonais accordent souvent beaucoup d’attention aux détails lorsqu’ils interagissent avec les autres. Cela se manifeste par une grande politesse, de l’écoute active et un réel effort pour comprendre et respecter l’individu en face de soi.

Ce principe se retrouve dans d’autres domaines de la vie japonaise, des arts traditionnels comme l’ikebana (arrangement floral) et le kabuki (théâtre), jusqu’aux pratiques modernes comme la photographie. Dans chaque cas, l’attention au détail et l’importance accordée à chaque moment reflètent cette philosophie de « Ichi-go, ichi-e ».

Wabi-Sabi : acceptation de l’imperfection et de l’impermanence

Wabi-sabi est un concept esthétique japonais qui met en avant la beauté de l’imperfection, de la simplicité et de l’impermanence. Très intégré dans la cérémonie du thé, il a également un impact profond sur divers aspects de la culture et de la philosophie japonaises.

Le wabi-sabi peut être observé dans le choix de la vaisselle, souvent simple et rustique, et dans l’acceptation des petites « imperfections » comme des signes d’unicité et de caractère. Un bol ébréché ou une tasse légèrement décolorée ne sont pas rejetés, mais plutôt valorisés pour leur individualité.

Wabi-sabi nous invite à trouver la beauté dans des choses qui pourraient sembler incomplètes ou imparfaites à première vue. Il nous enseigne que l’imperfection est une partie inévitable de l’existence, et qu’elle peut même être source de joie et d’épanouissement.

Où vivre une cérémonie du thé à Paris ?

Pour vivre une authentique cérémonie du thé à Paris, plusieurs options s’offrent à vous :

1. Maison de Thé Jugetsudo : située dans le 6e arrondissement, cette maison de thé propose des cérémonies du thé japonaises dans un cadre apaisant.

2. Musée National des Arts Asiatiques Guimet : le musée offre régulièrement des démonstrations de la cérémonie du thé, surtout autour des expositions liées à la culture japonaise.

3. Toraya : c’est une des plus anciennes maisons de thé japonaises de Paris. Ils organisent des cérémonies du thé occasionnellement, en plus de leur offre de pâtisseries japonaises.

5. Institut du Thé de Paris : si vous souhaitez non seulement participer, mais aussi apprendre les rudiments de la cérémonie du thé, l’Institut propose des cours et des ateliers.

Où vivre une cérémonie du thé à Tokyo

Si vous êtes en visite à Tokyo et que vous cherchez à vivre une cérémonie du thé authentique sans vous ruiner, il existe plusieurs options abordables et accessibles.

Les règles essentielles à respecter

Les touristes sont souvent impatients de vivre une cérémonie du thé japonaise traditionnelle. De nombreux endroits offrent ce service avec un expert pour les guider à travers le processus. Si vous participez à la cérémonie, il y a plusieurs choses à retenir pour ne pas comettre d’impair :

  • Commencez par retirer vos chaussures.
  • Des vêtements occidentaux « raisonnables » sont acceptables.
  • Utilisez uniquement vos poings fermés pour vous équilibrer en vous déplaçant.
  • Si vous vous trouvez à une cérémonie du thé, vous devez savoir si vous êtes l’invité d’honneur (Shokyaku) ou le second (Jikyaki). Si vous n’êtes aucun des deux, vous êtes le Kyaku (un invité lambda). Le Shokyaku sera le premier à avoir le matcha et passera le bol vers la gauche, en le tournant et en l’essuyant au fur et à mesure qu’il descend la ligne.
  • Le Shokyaku est la personne qui remercie l’hôte. Les autres invités doivent s’asseoir poliment et observer la beauté de la pièce.

Voici quelques recommandations pour vivre une cérémonie du thé à Tokyo avec des lieux ouverts aux touristes :

Hama-rikyu Gardens
Dans ce jardin traditionnel situé près de la baie de Tokyo, vous trouverez une maison de thé où vous pourrez vivre une version simplifiée de la cérémonie du thé. Le cadre est magnifique et les prix sont assez abordables.

Ueno Park
Ueno Park est non seulement un espace vert populaire mais aussi le site de plusieurs musées et d’un zoo. Il y a une petite maison de thé près de l’étang où vous pouvez goûter au matcha et aux sucreries japonaises.

Asakusa
Le quartier d’Asakusa est connu pour son temple Senso-ji et ses rues commerçantes. Vous y trouverez également des petites maisons de thé qui offrent des expériences de cérémonie du thé à des prix modérés.

Salons de thé spécialisés
Il existe plusieurs petits salons de thé qui proposent des cérémonies pour les touristes, souvent en anglais. Bien que ce ne soit pas la version la plus traditionnelle de la cérémonie, ils offrent une bonne introduction.

Guillaume Devaux

A propos de l'auteur

Guillaume Devaux est le fondateur du Paradis du Thé et formateur au Conservatoire National des Arts et Métiers. Il est par ailleurs rédacteur spécialisé dans le domaine de la santé et du développement personnel depuis plus de 20 ans. Il collabore régulièrement avec des médecins, kinésithérapeutes et hypnothérapeutes pour développer une vision globale du bien-être.

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