Le virus Zika désormais tristement célèbre, est surtout transmis à l’Homme par la piqure d’un moustique Aedes aegypti infecté. Le virus, originaire d’Uganda dans les années 40 n’avait jusqu’en 2007 affecté « que » les zones équatoriennes d’Afrique et d’Asie. Puis à partir de cette date, il s’est étendu en Amérique du Sud et dans la Caraïbe.
Un groupe de chercheurs de la Sao Paulo Research Foundation au Brésil a découvert que l’EGCG, un polyphénol présent dans le thé vert a la capacité d’inhiber in vitro la pénétration d’une branche brésilienne du virus dans une cellule hôte. Cette découverte a été publiée en septembre 2016 dans le journal de Virologie.
C’est une porte ouverte pour trouver une thérapie efficace contre le virus Zika. Néanmoins les chercheurs précisent d’emblée qu’il est encore nécessaire d’évaluer l’impact de l’ECGC à forte dose sur les femmes enceintes – de façon préventive ou curative – afin de prévenir les cas de microcéphalie.
L’EGCG du thé vert (ou noir) fait l’objet de nombreuses études, notamment pour lutter contre le cancer ou encore pour ses effets bénéfiques sur le cerveau.