Peu d’études scientifiques se sont penchées sur les effets du rooibos sur la ménopause ou ses symptômes. Toutefois, en raison de sa richesse en certains antioxydants et minéraux, sa consommation peut offrir certains avantages en complément d’autres traitements et d’un mode de vie sain.
Comment le rooibos peut-il soulager les symptômes de la ménopause ?
Effets des phytoestrogènes
Le rooibos contient des composés qui ont une activité œstrogénique prouvée par une étude, bien que légère. Ces phytoestrogènes pourraient aider à équilibrer légèrement les niveaux d’œstrogènes, ce qui pourrait atténuer certains symptômes liés à la ménopause tels que les bouffées de chaleur et les sautes d’humeur.
Santé osseuse
Le rooibos contient des minéraux comme le calcium et le magnésium, essentiels pour la santé osseuse. Durant la ménopause, le risque d’ostéoporose augmente en raison de la diminution des niveaux d’œstrogènes. La consommation de rooibos pourrait donc aider à améliorer la santé des os.
Gestion du stress et du sommeil
Le rooibos est sans caféine, ce qui le rend approprié pour une consommation en soirée ou avant d’aller au lit. Il peut aider à améliorer la qualité du sommeil, un problème courant pendant la ménopause.
Hydratation
Une bonne hydratation est capitale en phase de ménopause. La consommation de rooibos est une stratégie efficace pour boire plus.
Le rooibos aurait une potentielle activité oestrogénique
Des chercheurs ont évalué les composés possiblement œstrogéniques du rooibos. Trois composés ont montré une activité œstrogénique réelle mais faible : la nothofagine, l’isovitexine et le luteolin-7-glucoside.
Il existe donc un lien potentiel bien que ténu entre les propriétés œstrogéniques du rooibos et les effets sur la ménopause.
Lors de la ménopause, les niveaux d’œstrogènes dans le corps diminuent, ce qui peut entraîner divers symptômes comme des bouffées de chaleur, des troubles du sommeil, et une diminution de la densité osseuse.
Les phytoestrogènes, qui sont des composés présents dans certaines plantes, peuvent « imiter » l’action des œstrogènes dans le corps, bien que généralement de manière plus faible.
Dans le cas du rooibos, la présence de composés tels que la nothofagine, l’isovitexine et le luteolin-7-glucoside, qui ont montré une activité œstrogénique, suggère qu’ils pourraient potentiellement offrir des avantages aux femmes ménopausées en compensant partiellement la diminution des œstrogènes.
